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Le verdict est tombé comme une sentence : la descente de l’AS Saint-Étienne en Ligue 2 prive Roland Romeyer et Bernard Caïazzo d’un bonus de 3 millions d’euros, nous apprend L'Equipe. Lors de la vente du club à Kilmer Sports le 3 juin 2024, un accord prévoyait ce bonus si les Verts assuraient leur maintien en Ligue 1. Mais la réalité sportive a été tout autre, et les anciens propriétaires voient cette prime s’échapper, une ultime déconvenue après vingt ans de gestion mouvementée.
La vente, conclue pour environ 16 millions d’euros avec la holding canadienne Kilmer Group, a marqué la fin d’un feuilleton de plus de trois ans, ponctué de négociations avortées et de rebondissements. Ivan Gazidis, nouveau président, hérite d’un club à reconstruire, tandis que la DNCG s’apprête à examiner les comptes du club, désormais soumis à une gestion drastique et à des économies tous azimuts.
Pour Kilmer Sports, l’heure est à la rigueur. La relégation en Ligue 2 impose des restrictions budgétaires et une réorganisation profonde. Les ambitions initiales d’un maintien durable en Ligue 1 se sont heurtées à la dure réalité du terrain, et le projet doit être repensé pour permettre aux Verts de retrouver l’élite.
Ce revers financier pour Romeyer et Caïazzo est aussi un symbole : la page est définitivement tournée, et le club s’apprête à vivre une saison charnière, loin des projecteurs du plus haut niveau. L’ASSE repart quasiment à zéro, avec du mouvement à tous les étages. La direction sportive devrait subir de gros changements, tandis qu'un gros dégraissage est attendu afin de repartir sur des bases saines sous la houlette de Eirik Horneland.
La vente, conclue pour environ 16 millions d’euros avec la holding canadienne Kilmer Group, a marqué la fin d’un feuilleton de plus de trois ans, ponctué de négociations avortées et de rebondissements. Ivan Gazidis, nouveau président, hérite d’un club à reconstruire, tandis que la DNCG s’apprête à examiner les comptes du club, désormais soumis à une gestion drastique et à des économies tous azimuts.
Pour Kilmer Sports, l’heure est à la rigueur. La relégation en Ligue 2 impose des restrictions budgétaires et une réorganisation profonde. Les ambitions initiales d’un maintien durable en Ligue 1 se sont heurtées à la dure réalité du terrain, et le projet doit être repensé pour permettre aux Verts de retrouver l’élite.
Ce revers financier pour Romeyer et Caïazzo est aussi un symbole : la page est définitivement tournée, et le club s’apprête à vivre une saison charnière, loin des projecteurs du plus haut niveau. L’ASSE repart quasiment à zéro, avec du mouvement à tous les étages. La direction sportive devrait subir de gros changements, tandis qu'un gros dégraissage est attendu afin de repartir sur des bases saines sous la houlette de Eirik Horneland.
